Curieuse de la relation qui s‘établit entre le vêtement et celui/celle qui le porte, Amina a demandé à plusieurs personnes de lui ouvrir leur penderie. Elle a revisité leur vestiaire de tous les jours, jusqu’à ce qu‘il réponde à leurs idées et leurs besoins exprimés. Ainsi les vêtements deviennent-ils un soutien dans la vie quotidienne et un outil pour cultiver le bien-être.

À l’image de la collection qui place l’usage du vêtement et la relation à celui qui le porte au centre de l’inspiration, il s’agit de réinvestir le parfum dans sa dimension la plus personnelle, la plus autobiographique. La création olfactive ici joue donc de deux aspects, à travers deux matières principales. La première évoque la noblesse et la distinction, de celles qui disent à celui qui la sent, « voilà c’est tout moi, inoubliable ». Le narcisse, fleur rare, fleur singulière, fleur miroir, est propre à provoquer ce type d’admiration. La seconde s’ancre dans le quotidien, non pas le rêve mais le réel. « Ça n’est que moi », dit-elle. La carotte, rustique, simple, familière apporte cette proximité dans la composition. Celle qui fait aussi que l’on s’attache.